Metz
Société
Par TONIZZO Florian
Publié le 26/05/2023 à 18:31

Société : livreurs à vélo, quelles conditions de travail ?

Lancement : 

On les reconnait avec leurs sacs de livraison. Nous les voyons arpenter les rues entre les restaurants et les fast food, se dépêchant pour livrer notre commande à temps. Mais ils prennent bien souvent des risques démesurés pour satisfaire cette course effrénée qui rythme leur quotidien. Qui sont les livreurs à vélo ? Entre rêve et réalité. Un reportage de Léa Rifaut. 

 

VO1 : 

Midi, les vélos commencent à apparaître. Le début d’une longue journée rythmée par les commandes, et les kilomètres qui s’enchainent. Par tous temps, nombreux sont ces cyclistes qui livrent les repas aux quatre coins de la ville. En grande majorité, sans équipement de protection, puisque celui-ci est à la charge du livreur. Comme le vélo et le sac de transport. 

 

Extrait vélo qui passe 

 

VO2 : 

Avec une course payée environ 3 euros par le consommateur, les livreurs gagnent en moyenne 8 à 10 euros net de l’heure. Un salaire qui ne satisfait pas toujours pour un métier rarement exercé par choix.   

 

ITW Housmann + Mahmoud  

 

VO3 : 

Des revenus aléatoires, malgré des minimums garantis par les enseignes, qui poussent les travailleurs à en faire toujours plus … au détriment de leur propre sécurité pour gagner quelques minutes. 

Depuis le développement de ces plateformes de livraison, le nombre d’accidents ne cesse d’augmenter, bien qu’Uber Eats a fait le choix de ne travailler qu’avec des restaurants accessibles à vélo, on se souvient de ce jeune homme de 18 ans fauché par un camion en Gironde, et qui se trouvait pourtant aux abords d’un axe routier où il n’aurait pas dû se trouver. 

En Moselle, on ne compte pas moins de 700 livreurs, un chiffre en évolution, mais avec un nombre d’accidents qui reste difficile à déterminer.   


ITW Thomas + Moussa  ici. 

 

En tant qu’autoentrepreneurs, ces travailleurs bénéficient pourtant d’une couverture sociale prévue par la loi. Contactées par nos soins, les attachés de presse d’Uber Eats et Delivroo nous garantissent des protections propres à leur plateforme. 

 

Extraits des mails

 

VO

Des formalités simples en apparence …. 

 

ITW Jean-Jacques

ITW Tiffrou 

 

VO5 :

Des conditions de travail dont semblent conscients, certains restaurateurs, mais qui ne peuvent échapper à ces nouveaux modes de consommation, dans un souci de compétitivité. 


ITW : Christian 

 

Conclusion : 

Malgré certains avantages, comme le versement du salaire de manière hebdomadaire, le métier de livreur est jugé précaire, destiné bien souvent à de jeunes hommes, sans situation fixe. Une conjoncture que les plateformes de livraison tentent de contrôler, mais qui reste bel et bien réelle.