Il a fallut 4 ans à Marie Christine Etelin pour faire enfin poser ces fameux panneaux solaires sur le toit de sa maison. Et pour cause, ils sont rouges !
Située à 500 mètres de 4 édifices classés aux monuments historiques, elle a vite été confrontée à une problématique : l’interdiction de poser des panneaux photovoltaïques dans une zone classée. Et quand on lui demande si elle comprend cette loi, la réponse est sans appel : "Non ! Je ne comprends pas comment aujourd'hui on peut privilégier à ce point, la conformité de bâtiments anciens avec les problèmes climatiques."
S’entame alors un long combat avec les architectes des bâtiments de France dont l’interdiction pénalise les particuliers et les entreprises.
Ce combat, ils l’ont remporté ensemble avec l'entreprise Quatiris après avoir déposé un dossier dans lequel ils proposent une solution pour Toulouse : des panneaux solaires rouges brique.
Coût de l’opération 17 000 euros pour une dizaine de panneaux qui ont tout de même une particularité, ils sont moins performant de part leur couleur. Environ 10% de perte de production annuelle.
Un nouveau marché pourrait bien voir le jour pour les panneaux solaires à Toulouse.
